lunedì 31 gennaio 2011

Russia: manifestazioni anti-governo, decine di fermi

La polizia russa ha fermato decine di persone durante manifestazioni anti-governative a Mosca e a San Pietroburgo. Nella capitale una folla di 600 persone, al grido 'Liberta', Liberta'!', ha sfidato le temperature polari in piazza Triumph, blindata da centinaia di agenti in assetto anti-sommossa. Le persone arrestate sono state bloccate all'uscita della stazione della metropolitana. Una sessantina i fermi effettuati in pieno centro a San Pietroburgo .

Agenzia Agi

Sudan, manifestazioni anti-governative a Khartoum: muore uno studente

Si tratta del giovane Mohamed Abdel Rahman. I "Giovani per il cambiamento" hanno organizzato le proteste attraverso Facebook
Durante gli scontri fra manifestanti e forze di sicurezza scoppiati a Khartoum, nell'area di Omdurman, è morto un giovane studente, Mohamed Abdel Rahman.

Lo comunica l'agenzia di stampa "Dpa", riportando la testimonianza di alcuni attivisti locali. Il movimento dei "Giovani per il cambiamento" ha pianificato la protesta all'Università Omdurman in Sudan e, attraverso l'utilizzo di Facebook, è riuscito ad ottenere la partecipazione di circa 16 mila persone.

Per soffocare i disordini, gli agenti hanno sparato gas lacrimogeni e utilizzato manganelli. Sulla pagina del social network si legge "la popolazione sudanese non resterà più in silenzio. È tempo di rivendicare i nostri diritti e di prenderci ciò che è nostro con manifestazioni pacifiche".

Algèrie: marches interdites dans la capitale

Le ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia a réaffirmé l’interdiction de toute marche pacifique dans les rues d’Alger, pour des « raisons de sécurité ». Pourtant la « Coordination nationale pour le changement et la démocratie » ( qui rassemble des syndicats autonomes, des associations et des militants politiques et des droits de l’homme) a prévu de manifester samedi 12 février pour revendiquer notamment la levée de l’état d’urgence. Et avant elle, des chômeurs veulent aussi battre le pavé. Les jours qui viennent s’annoncent agités.

Si l’on en juge par les moyens humains et matériels importants dont dispose aujourd’hui la police algérienne, il est presque impossible de braver l’interdiction de manifester. Toute tentative se transforme automatiquement en une épreuve de force.

Pour le moment, on ne voit pas d’alternative à ce bras de fer, dit-on, dans l’entourage des organisateurs nullement découragé par des défections dont celle du FFS, Front des forces socialistes. Le plus vieux parti d’opposition estime, grosso modo, que les conditions ne sont pas réunies et plaide pour davantage de concertation.

Deux nouveaux cas de tentative d’immolation par le feu ont été signalés samedi dont celle d’un salarié dont le contrat de travail n’a pas été renouvelé. Dans cet ordre d’idées, un «comité national de défense des droits des chômeurs» (fraîchement constitué et dont ignore pour le moment la composante) veut organiser un rassemblement le 6 février prochain pour réclamer notamment du travail au profit des chômeurs du Sahara.

Avec la marche du 12 février, maintenue malgré son interdiction, les jours qui viennent s’annoncent plutôt agités.

RFI.

Egypte: la colère gronde toujours

Egypte: la colère gronde toujours
Jan 31st, 2011 by AfricaTimes.

Le président égyptien Hosni Moubarak a chargé son nouveau Premier ministre Ahmad Chafic de promouvoir la démocratie par le dialogue avec l’opposition alors que la mobilisation ne faiblissait pas après six jours de violences, malgré le couvre-feu en vigueur dans les grandes villes du pays.
De son côté, Mohamed ElBaradei, désigné dimanche par l’opposition pour “négocier” avec le régime, est allé au-devant des manifestants au Caire en promettant “une ère nouvelle”.

Dans une déclaration lue à la télévision dimanche soir, M. Moubarak, 82 ans, a réclamé “de nouvelles mesures, durables, pour plus de réformes politiques, constitutionnelles et législatives par le dialogue avec toutes les parties”, a appelé le nouveau gouvernement à “rétablir la confiance” dans l’économie et à “lutter de manière décisive contre toutes les formes de corruption”.

Après six jours de révolte qui ont fait au moins 125 morts et des milliers de blessés, le gouvernement a ordonné à la police de retourner dans les rues du pays, subitement désertées vendredi. Le couvre-feu en vigueur au Caire, à Suez et Alexandrie a été prolongé d’une heure, de 15H00 (13H00 GMT) à 08H00 (06H00 GMT).

Le président américain Barack Obama a appelé à “transition vers un gouvernement répondant aux aspirations” des Egyptiens. La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a toutefois assuré qu’il n’était pas question de suspendre l’aide à l’Egypte, principal allié des Etats-Unis dans le monde arabe.

L’ancien président américain Jimmy Carter, un des principaux artisans de l’accord de paix israélo-égyptien, a prédit dimanche que M. Moubarak serait contraint de démissionner car “le peuple l’a décidé”, selon une déclaration faite à Plains (Géorgie, sud-est) diffusée par un journal local.

Pour M. ElBaradei, qui s’adressait par haut-parleur aux milliers de manifestants réunis place Tahrir, dans le centre-ville, le pays est “au début d’une ère nouvelle”. “Je vous demande de patienter, le changement arrive”, a-t-il déclaré aux manifestants qui scandaient : “Le peuple veut la chute du président !”.

Cernée par les chars, la place Tahrir vit depuis mardi au rythme d’une contestation sans pareil depuis l’arrivée de M. Moubarak en 1981. Sur le sol, les manifestants ont peint en énormes caractères : “Va-t-en, espèce de lâche, agent des Américains !”.

La chaîne satellitaire al-Jazira a été interdite dimanche en Egypte, une “violation du droit à l’information”, a déploré Human Rights Watch.

M. Moubarak a visité le centre opérationnel de l’armée au lendemain de la nomination d’un vice-président, le premier en 30 ans, le chef des Renseignements Omar Souleimane, et du nouveau Premier ministre.

Malgré ces mesures, la Coalition nationale pour le changement, groupement de plusieurs formations d’opposition, dont les Frères musulmans, a chargé M. ElBaradei, ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), de “négocier avec le pouvoir”.

Le président de l’Assemblée, Fathi Sorour, a annoncé que les résultats des élections législatives de fin 2010 seraient bientôt “corrigés”. Le scrutin avait été boycotté par les principales forces d’opposition qui avaient dénoncé des fraudes.

Dans la nuit de samedi à dimanche, des milliers de détenus se sont échappés après des émeutes et l’armée a annoncé l’arrestation de plus de 3. 000 évadés et fauteurs de troubles.

Dimanche, la protestation a paralysé en partie le pays. De nombreux distributeurs de billets étaient vides, les banques et la Bourse sont restées fermées.

Après de nombreux pillages au Caire, des comités de citoyens armés de fusils ou de gourdins surveillaient les quartiers de la métropole de 20 millions d’habitants.

La révolte, entamée le 25 janvier, 11 jours après la fuite de l’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sous la pression de la rue, continuait à susciter l’inquiétude.

Washington se prépare ainsi à évacuer d’Egypte dès lundi des milliers de ressortissants par vols charters organisés par le gouvernement, a déclaré dimanche un haut responsable à Washington. Ottawa a annoncé également que des vols seraient affrétés pour évacuer les Canadiens d’Egypte.

Le roi Abdallah II de Jordanie a contacté dimanche le président égyptien pour “s’enquérir de la situation”.

Le président vénézuélien Hugo Chavez a appelé à “une solution pacifique” de la crise en parlant au téléphone avec son homologue syrien Bachar al-Assad et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui entretient des relations privilégiées avec M. Moubarak.

De nombreux voyagistes ont suspendu les départs des vacanciers, au plus fort de la saison touristique. L’Arabie saoudite, la Libye, le Liban, l’Inde, la Grèce, la Turquie, l’Irak et l’Azerbaïdjan, dont un citoyen, employé de l’ambassade, a été tué samedi au Caire, ont dépêché des avions pour assurer le rapatriement de leurs ressortissants.

Le groupe français de matériaux de constructions Lafarge a décidé d’évacuer une centaine de personnes et la banque Crédit Agricole organisait le retour des familles de ses employés.

A l’aéroport du Caire, la confusion régnait, des hordes de touristes, d’expatriés et d’Egyptiens angoissés tentant à tout prix de quitter le pays.

L’acteur égyptien Omar Sharif, présent au Caire, s’est dit “solidaire du peuple” égyptien.

En Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé vouloir préserver la paix avec l’Egypte, seul pays arabe avec la Jordanie à avoir signé un traité de paix avec l’Etat hébreu.

Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a annoncé la fermeture du terminal de Rafah, à la frontière avec l’Egypte, provoquant des craintes de pénuries dans le territoire palestinien.

Au Soudan, des milliers d’étudiants ont bravé les forces de sécurité pour manifester sur le modèle égyptien.

Afp.
Fonte www.africa-times-news.com

sabato 29 gennaio 2011

Per un' area Euromediterranea denuclearizzata e per una rete internazionale di "Ambasciate di Pace"

L'ultima conferenza di revisione del Trattato di non proliferazione nucleare - TNP (maggio 2010) si è conclusa con un documento finale che include un punto , a nostro giudizio, di grande importanza: impegna l'ONU a tenere nel 2012 una "conferenza iniziale", cui partecipino sia l'Iran che Israele, sulla creazione di una zona libera da armi di distruzione di massa in Medio Oriente, e dà mandato al Segretario generale dell'ONU di nominare un "facilitatore" per favorire la realizzazione di una tale zona denuclearizzata.

La visione del presidente USA Obama di "un mondo senza armi nucleari", pur tra contraddizioni ed ambiguità, può in questo modo continuare il suo cammino e noi, amiche ed amici della pace e della nonviolenza, possiamo interpretarla e supportarla dal basso nel senso di una denuclearizzazione complessiva, sia militare che civile, sulla strada di un necessario disarmo totale.

A tale scopo sarà nostra preoccupazione, di donne e uomini attivi nel contrasto e nella prevenzione di ogni guerra, lavorare, dall'Italia, a sensibilizzare la WRI, l'IFOR, i movimenti antimilitaristi e pacifisti internazionali ed altre ONG. Obiettivo: coinvolgere l'ECOSOC in una conferenza parallela della società civile per un'area euromediterranea denuclearizzata da preparare con la costruzione di una Rete internazionale di "Ambasciate di Pace".

La denuclearizzazione, intesa come disarmo ed insieme come chiusura delle centrali elettronucleari, è un obiettivo che perseguiamo ovunque e comunque, convinti come siamo che atti di disarmo unilaterale siano primi passi indispensabili nella costruzione di un mondo più giusto e felice, tendente alla "violenza zero" anche nei confronti dei cicli naturali.

Questo percorso lo giudichiamo decisivo per contribuire ad attenuare e risolvere, facendo ricorso al metodo della nonviolenza attiva, attriti e conflitti nell'area, a partire da quello israelo-palestinese, oggi pesantemente condizionato dal contenzioso tra Tel Aviv e Teheran.

Riteniamo infine necessario sostenere un cambiamento laico e democratico nel mondo arabo, di fronte alle spontanee rivolte popolari che in questi giorni stanno mettendo in discussione regimi iniqui, corrotti, autoritari, subalterni ad interessi stranieri.


Da Alfonso Navarra, obiettore alle spese militari

Egyptian governement to resigns, protesters ask Mubarak to go

Jan 29th, 2011 by AfricaTimes.
The Egyptian government has resigned, state television announced on Saturday, hours after President Hosni Mubarak said amid nationwide protests that a new cabinet would be appointed during the day.

In his speech on early Saturday Mubarak promised new democratic initiatives without elaborating on specific reforms or addressing protesters main demands. He also promised fresh economic policies to alleviate poverty and unemployment, increase the standard of living, and combat corruption. Neverthless, his pledges failed to meet the protesters’ main demand. For the last four days, tens of thousands of Egyptians took to the streets demanding the ousting of Mubarak’s regime. Earlier today, Mubarak asked the military to intervene in the riots to preserve public order.
Thousands of protesters gathered in central Cairo today. Demonstrators poured into the downtown Tahrir square demanding again the departure of President Hosni Mubarak after his appearance on television. “Mubarak, out!” the protesters chanted, as army tanks were stationed around the square and with police notably absent. On Friday, Mubarak declared a curfew from 6:00 p.m. (1600 GMT) until 7:00 a.m. (0500 GMT) in Cairo, Alexandria and Suez and asked the army to work with the police to maintain security and protect public establishments.
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venerdì 28 gennaio 2011

Egitto disordini al Cairo: 4 morti e decine di feriti

Alcuni giornalisti sono stati arrestati mentre alcune sedi del Partito nazionale democratico sono state assaltate
Aumenta le tensione in Egitto. Durante gli scontri del "Venerdì della Rabbia", avvenuti nella piazza di Abdul Munim Riad, vicino la centrale piazza di Tahrir, al Cairo, sono morte due persone, tra cui una donna. Decine i feriti. Lo riferisce al-Jazeera, secondo cui alcuni agenti, rifiutandosi di sparare lacrimogeni contro la folla, sono stati arrestati per insubordinazione. Altri poliziotti, racconta al-Arabiya, liberatosi delle proprie uniformi, si sarebbero uniti al popolo. Mentre la violenza dei disordini si acuisce, un gruppo di manifestanti è riuscito a raggiungere la sede del palazzo presidenziale per chiedere le dimissioni di Mubarak. Un altro manifestante è stato ucciso a Suez e un quarto è morto nelle manifestazioni di Alessandria.

Intanto, sono state prese d'assalto e date alle fiamme le sedi del Partito nazionale democratico, al governo in Egitto, nella località settentrionale di Damietta e in quella meridionale di Kom Ombo. Lo comunica al-Arabiya, aggiungendo che i responsabili sono i manifestanti. Attaccata anche la sede del partito a Ismailiya.

Durante gli scontri, sono rimasti feriti anche molti giornalisti. Tra questi, riferisce l'emittente satellitare al-Jazeera, un reporter della Bbc ed uno di al-Jazeera, che è stato anche percosso. Le forze di polizia hanno aggredito anche due troupe della tv "al-Arabiya" al Cairo, confiscando il materiale registrato e le attrezzature. Altri 4 giornalisti francesi sono stati condotti in carcere in mattinata e liberati nel pomeriggio

Mentre i manifestanti si riversavano nelle strade di Giza, di Nasr City ed in altre zone del Cairo, le forze di sicurezza hanno impedito a Mohammed ElBaradei e agli altri leader dell'opposizione di prendere parte alle manifestazioni. Lo riferisce la tv araba "al-Jazeera", secondo cui gli agenti hanno bloccato anche Osama al-Ghazali, presidente del Fronte democratico per il cambiamento

Egypt unrest rages; web shut ahead of big protest

Jan 28th, 2011 by AfricaTimes.
Egyptian demonstrators fought security forces into the early hours of Friday in the city of Suez, and the Internet was blocked ahead of the biggest protests yet planned against President Hosni Mubarak’s 30-year rule.
Emboldened by this month’s revolt that toppled the authoritarian leader of Tunisia, Egyptians have staged mass protests since Tuesday. The biggest demonstrations yet are planned for Friday afternoon after weekly prayers.

“This is a revolution,” one 16-year-old protester said in Suez late on Thursday. “Every day we’re coming back here.”

Nobel Peace Prize winner Mohamed ElBaradei, who returned to Egypt from Vienna on Thursday, has called for Mubarak to resign and said he would join the protests on Friday.

Internet access was shut down across the country shortly after midnight. Mobile phone text messaging services also appeared to be partially disabled, working only sporadically.

Activists have relied on the Internet, especially social media services like Twitter and Facebook, to organise.

U.S. State Department spokesman P.J. Crowley said in a “tweet” message on Twitter: “We are concerned that communications services, including the Internet, social media, and even this tweet are being blocked in Egypt.”

A page on Facebook social networking site listed more than 30 mosques and churches where protesters were expected gather.

“Egypt’s Muslims and Christians will go out to fight against corruption, unemployment and oppression and absence of freedom.”

In Suez, which has been ground zero for some of the most violent demonstrations, police fired tear gas at protesters who hurled stones and petrol bombs into the early hours of Friday. Fires burned in the street, filling the air with smoke.

The city fire station was ablaze. Waves of protesters charged towards a police station deep into the night. Demonstrators dragged away their wounded comrades into alleys.

Security forces shot dead a protester in the north of the Sinai region on Thursday, bringing the death toll to five.

Video images obtained by Reuters showed the man among a small group of protesters some distance from the security forces when he suddenly collapsed with a gunshot wound and was dragged away by other demonstrators. The video circulated widely on the Internet, galvanising anger.

Members of the Muslim Brotherhood, including at least eight senior officials of the opposition group and its main spokesmen, were rounded up overnight. A security source said authorities had ordered a crackdown on the group.

“WIPED FROM THE GLOBAL MAP”

U.S.-based Internet monitoring firm Renesys said the total shut-down of the Internet it recorded early on Friday was “unprecedented in Internet history”, going far beyond measures taken during Tunisia’s protests or a 2009 uprising in Iran.

“Renesys observed the virtually simultaneous withdrawal of all routes to Egyptian networks in the Internet’s global routing table,” it said. “The Egyptian government’s actions tonight have essentially wiped their country from the global map.”

The United States is Egypt’s close ally and major donor, and has tread carefully over unrest in a country it considers a bulwark of Middle East stability.

In his first comments on the unrest, President Barack Obama avoided signs of abandoning Mubarak but made clear he sympathised with demonstrators.

“…I’ve always said to him that making sure that they are moving forward on reform — political reform, economic reform — is absolutely critical to the long-term well-being of Egypt,” Obama said in comments broadcast on the YouTube website.

“You can see these pent-up frustrations that are being displayed on the streets.”

ElBaradei and other opposition figures say the government exploits the Islamist opposition to justify authoritarianism.

The Muslim Brotherhood has kept a low profile during the protests, although of its supporters were expected to join demonstrations on Friday. The government has accused it of planning to exploit the youth protests for its “hidden agendas”, while the Brotherhood says it is being used as a scapegoat.

FRUSTRATED

As in many other countries across the Middle East, Egyptians are frustrated over surging prices, unemployment and an authoritarian government that tolerates little dissent.

Many of them are young. Two thirds of Egypt’s 80 million people are below the age of 30, and many of them have no jobs. About 40 percent of Egyptians live on less than a $2 a day.

The government has urged Egyptians to act with restraint on Friday. Safwat Sherif, secretary-general of the ruling National Democratic Party, told reporters:

“We hope that tomorrow’s Friday prayers and its rituals happen in a quiet way that upholds the value of such rituals … and that no one jeopardises the safety of citizens or subjects them to something they do not want.”

ElBaradei, 68, a former head of the U.N. nuclear watchdog who has campaigned for change in his native country since last year, told reporters at Cairo’s airport he would take part in Friday’s protests. He added: “I wish we did not have to go out on the streets to press the regime to act.”

Reuters.
Fonte www.africa-times-news.com

martedì 25 gennaio 2011

Protest against army after central Nigeria killings

Villagers staged protests against the military in central Nigeria on Monday, hurling stones and burning the tents of soldiers who they blamed for the killing of five local residents over the weekend.
Scores of people have died in and around the city of Jos in recent weeks in clashes between Christian and Muslim mobs, violence which risks intensifying in the run-up to nationwide elections in April in Africa’s most populous nation.

The tension is rooted in decades of resentment between indigenous groups, mostly Christian or animist, who are vying for control of fertile farmlands and for economic and political power with migrants and settlers from the Muslim north.

Plateau state police commissioner Abdulrahman Akano said armed men, apparently in military uniform, attacked the village of Farin Lamba south of the state capital Jos on Sunday, killing four people and injuring several.

“Efforts are on to arrest the fleeing perpetrators,” Akano said, adding a teenager was killed in a simultaneous attack on another village where two houses were also set ablaze and a further two people shot and critically wounded.

Some members of the Christian community have accused the security forces of backing the mostly Muslim Hausa-Fulani ethnic group during the unrest. The rank-and-file of the army are from both religions but senior officers stationed in the region are predominantly Muslim, they say.

The military denies the accusations.

Brigadier General Hassan Umaru met villagers close to Farin Lamba and assured them the security forces were not biased, urging them to bring forward any evidence to the contrary, residents said.

But soldiers shot into the air to disperse villagers, mostly women, who threw stones and set fire to their tents at K-Vom, another settlement close to Farin Lamba, witnesses said.

Five soldiers accused of involvement in previous killings in the region are under investigation, the army has said.

Plateau state, of which Jos is the capital, lies in the “Middle Belt” where the mostly Muslim north meets the largely Christian south. It has seen years of ethnic tension and is a potential flashpoint ahead of the April polls.

The latest unrest brings the death toll in and around Jos to more than 100 since Christmas, when there were a series of bomb blasts and subsequent clashes in the city.

Reuters.
Fonte www.africa-times-news.com

Chiesa contro guerriglia: la violenza da qualsiasi parte venga porta solo altra violenza

Un missionario affronta a testa alta un guerrigliero delle Farc in una delle zone più martoriate della Colombia: la selva amazzonica di Remolino del Caguan
Angelo Casadei è un missionario della Consolata che da quattro anni e mezzo gestisce la parrocchia di Remolino del Caguan. Il 30 dicembre 2010, però, ha ricevuto l'ordine di trasferimento per esigenze interne alla missione. Destinazione: San Vicente del Caguan. Dalla padella alla brace. Se Remolino, infatti, un tempo cuore della coltivazione della coca controllata dalle Farc, è ora un puntino della selva spesso teatro di scontri fra esercito e guerriglia, San Vicente è una cittadina logisticamente importante e tanto ambita dai guerriglieri che un tempo ne erano i padroni indiscussi. Ed è a questo che tornano a puntare. Appena messo piede in quella che agli inizi del duemila fu la culla delle trattative di pace Farc-governo Pastrana, don Angelo ha saputo che Pastor Alape, uno dei comandanti del comando centrale fariano, ha tutta l'intenzione di riconquistare la città perduta. Costi quel che costi. Nell'attesa che il missionario ci racconti, passo per passo, cosa succederà in quella terra martoriata e cosa farà la Chiesa per arginare l'eterno conflitto, pubblichiamo il racconto di quanto avvenuto a Remolino gli ultimi giorni di dicembre, poco prima che il padre se ne andasse. Un racconto che evidenzia il delicato equilibrio fra guerriglia, chiesa ed esercito nel rapporto con la gente comune.

di Angelo Casadei

"A volte in mezzo a questa selva ci si sente soli e anche la stessa gente che si cerca di aiutare in modo disinteressato prima o poi ti delude o non cammina verso i valori che cerco di far risaltare attraverso la Parola di Dio. Qualche giorno fa, arriva una notizia tragica: doña Maria Flor, una madre sola con 5 figli che lavorava in una fattoria, è stata uccisa. Quando chiedo spiegazione, la gente mi dice con tono d'ovvietà e rassegnazione: "Padre, era stata minacciata più volte dalla guerriglia perché frequentava troppo l'esercito".

Il giorno dopo, molto presto, celebro l'Eucarestia nella casa della defunta e subito dopo riparto per il mio itinerario missionario visitando i vari villaggi. In uno di questi, nel bel mezzo della riunione con gli abitanti, entra una persona vestita in abiti civili, si siede su un banco della scuola, ci guarda e ci dice: "Sono un guerrigliero delle Farc". La gente non si meraviglia, già lo conosce, hanno solo timore di quello che dirà.

Incomincia a parlare, fissandomi: "Voi della Parrocchia non dovete avvicinarvi all'esercito così come avete fatto raccogliendo 4 militari feriti nel profondo della selva". Non lo faccio nemmeno finire che lo aggredisco verbalmente: "Sei un bugiardo, perché abbiamo raccolto per strada un militare incontrato a 500 metri da Remolino. Voi piuttosto che state ammazzando la gente del popolo solo per pettegolezzo proprio come avete fatto con la signora india Maria Flor. Che diritto avete di rendere orfani i bambini del vostro tanto amato pueblo che tanto dite di difendere? I 5 figli di Maria Flor, una volta cresciuti, che penseranno di voi che vi dichiarate esercito del popolo?". Quindi chiudo dicendo: "Nemmeno Dio toglie la vita, ma dà la vita, e chi siete voi per essere padroni della vita?". Il confronto continua con toni molto accesi. La gente assiste passiva. Rinfaccio al guerrigliero che certe dichiarazioni che coinvolgono la Parrocchia non si fanno davanti a tutta una comunità, perché non c'è nessun bisogno di dimostrare così la loro forza. Quindi smetto di parlare con il guerrigliero Farc e concludo l'incontro con la Celebrazione Eucaristica dove sottolineo l'importanza della libertà e il fatto che un popolo non lo si può dominarlo con la forza delle armi, perché la violenza da qualsiasi parte venga porta solo altra violenza.

Rientro a Remolino. E grazie al cielo una buona notizia mi accoglie: dopo la morte della signora Maria Flor i bambini rimasti soli avrebbero dovuto essere accolti dall'ente statale del Benestar Familiar e probabilmente anche divisi. La gente però non ci sta e decide di procedere a una adozione in comune, come paese. Ma mentre si stanno accordando per questa sistemazione ecco sbucare dal nulla la loro zia, la sorella di Maria Flor: "Penserò io ai miei nipoti" e si è impegnata davanti ai responsabili del Benestar Familiar a prenderli con sé.


Stella Spinelli
Fonte peacereporter.it

venerdì 21 gennaio 2011

L' Italia e le armi alla Nigeria

Il governo di Abuja secondo Amnesty viola libertà fondamentali

di Luciano Bertozzi
Nel suo recente viaggio in Nigeria, il ministro degli esteri Frattini ha concluso accordi con Abuja per la vendita di 2 navi militari, sollevando le critiche dei ribelli del Mend, che chiedono la ridistribuzione equa dei proventi del petrolio. E violando la legge 185.


La disponibilità del ministro degli esteri Frattini a fornire due navi militari alla Nigeria, annunciata nel corso della recente visita ufficiale nel paese africano (una delle tappe del suo tour africano, dal 9 al 13 febbraio- ascolta l'intervista a Carlo Marroni, giornalista de ilSole24ore, che traccia un resoconto del viaggio di Frattini ) ha suscitato le ire del Mend (Movimento per l’emancipazione del delta del Niger) che ha minacciato ritorsioni sulle imprese italiane, soprattutto del gruppo ENI, operanti in loco.
Il titolare della Farnesina ha incontrato ad Abuja il ministro della difesa ed ha riferito che il governo nigeriano è “interessato ad usare tecnologie italiane, navi leggere veicoli speciali, blindati Lince, aerei, tecnologie radar e controlli satellitari Alenia”.
” Il governo italiano – ha commentato il Mend - ha offerto, non richiesto, la fornitura di due navi militari all’esercito nigeriano che sta conducendo una guerra ingiusta contro le popolazioni del delta del Niger”.
La Farnesina ha replicato alle accuse del Mend affermando che il nostro paese favorisce la stabilizzazione ed ha ribadito l’invito alla Nigeria a partecipare al vertice del G8 di quest’estate in programma alla Maddalena.
Rafforzare l’apparato militare di uno stato che secondo Amnesty International viola le libertà fondamentali non aiuterà a risolvere politicamente il problema della popolazione che abita il Delta del Niger, area ricca di petrolio, i cui proventi non vengono però distribuiti equamente: la regione è la più povera e arretrata della Nigeria. Anzi, il petrolio si trasforma in una sorta di maledizione: lo sfruttamento sconsiderato delle multinazionali straniere distrugge l’ambiente e ne impedisce ogni possibilità di sviluppo. La Nigeria, pur essendo un importante produttore non ha utilizzato i notevoli introiti derivanti dall’oro nero per migliorare la qualità della vita dei nigeriani: il paese è in fondo a tutte le statistiche socioeconomiche mondiali.
Le stesse multinazionali petrolifere sono state accusate di sostenere l’apparato militare. Inoltre negli ultimi anni si sono moltiplicati gli attacchi alle piattaforme petrolifere ed i sequestri dei lavoratori che hanno visto anche il coinvolgimento dell’ENI.

Tale contesto imporrebbe particolare cautela e la sospensione di ogni cooperazione militare: proprio il contrario di quanto avviene. Il paese è un importante cliente dell’industria militare italiana, il primo dell’Africa subsahariana. Nel 2007 , secondo la relazione governativa ,sono state consegnate armi per un valore di 16 milioni di euro. Nel 2006 Alenia Aeronautica ha firmato un contratto da 84 milioni di euro per la messa in efficienza degli aerei da addestramento MB 339 forniti in precedenza. . Nel 2005 la stessa azienda ha firmato un contratto da 60 milioni di euro per l’ammodernamento e la logistica degli aerei da trasporto G 222 forniti dall’Italia . L’accordo prevede anche la formazione tecnica del personale. In passato Abuja ha anche usufruito di servizi militari , non meglio specificati nei documenti ufficiali di Palazzo Chigi, per un valore di 2,8 milioni di euro. Ciò avviene mentre il nostro paese ha cancellato, nel 2005, gran parte del debito estero contratto con l’Italia, quasi 900 milioni di euro.
Commesse che, in coerenza con la legge 185 che disciplina l’export militare, dovrebbero essere quantomeno sospese: la legge vieta le vendite a paesi belligeranti. E’ da sottolineare, inoltre, che l’Onu nel 2006 ha denunciato l’uso sistematico della tortura da parte della polizia nigeriana.


Per approfondire cerca nel motore in alto:
- Frattini l'africano 10/02/2009
- Shell sotto accusa per danni ambientali 19/05/2008
- Nigeria: corruzione e guerra del petrolio 13/10/2008



Nigrizia - 05/03/2009

Egitto, la protesta cova sotto la cenere

di Azzurra Meringolo *

L’odore del gelsomino sta arrivando anche in Egitto. La società civile lavora per organizzare una grande manifestazione di strada prevista per il 25 gennaio.

I tunisini non solo i soli a essere stanchi delle loro condizioni di vita. Aumento dei prezzi, disoccupazione, povertà e oppressione sono problemi che attanagliano numerosi paesi della regione araba dove è possibile che, grazie a un effetto domino, la rivoluzione si propaghi, magari in forme diverse, da pese a paese. Negli ultimi cinque giorni sono stati almeno quattro gli algerini che hanno emulato il gesto di Mohamed Bouazzi, lo studente tunisino che il 17 dicembre scorso si é dato fuoco innescando le proteste che hanno portato alla caduta del presidente Ben Ali, e ieri è morto il primo giovane egiziano, un venticinquenne che si era dato fuoco sul tetto della sua abitazione di Alessandria per protestare contro l’impossibilità di trovare un lavoro.

Ahmed Hashim al Sayyed non è stato il primo egiziano a emulare il gesto di Mohamed Bouazzi, giá lunedì mattina il proprietario di un piccolo ristorante di foul –economica pietanza egiziana- nella regione di Qantara si era presentato davanti alla camera bassa del parlamento egiziano per protestare contro la chiusura del suo locale e quando gli é stata negata la possibilità di entrare si è cosparso di carburante per poi darsi fuoco. In mattinata poi anche un avvocato quarantanovenne ha cercato di darsi fuoco nelle vicinanze del parlamento per protestare contro le sue misere condizioni di vita.


L’odore del gelsomino sta arrivando anche in Egitto e mentre la società civile lavora per organizzare una manifestazione di strada prevista per il 25 gennaio, molti temono che anche un piccolo fiammifero possa innescare la rivolta che, una volta iniziata, sarebbe difficile da contenere. Sono molti gli egiziani che, stanchi di essere umiliati e soffocati dal regime, sperano che anche per l’eterno faraone sia iniziato il conto alla rovescia, ma, pur ammirando i vicini tunisini, molti sperano che nel loro paese il cambiamento avvenga in maniera più pacifica. I principali leader dei movimenti di opposizioni sperano che a rovesciare il regime sia un processo di riforma che scongiuri lo scoppio di una violenza difficilmente controllabile. A pensarla così è non solo Ibrahim Eissa, il più critico giornalista nei confronti del regime, ma anche Mohammed El Baradei, ex segretario generale dell’Agenzia Internazionale per l’Energia Atomica e possibile sfidante del raís egiziano alle prossime lezioni presidenziali, che in un messaggio twetter ha chiesto al regime egiziano di permettere una transizione di potere pacifica. “La violenza tunisina è stata una risposta alla repressione –conclude El Baradei- il regime dovrebbe capire che solo attraverso un cambiamento pacifico si potranno evitare dolorose ripercussioni.” A fare eco a queste parole sono anche i vertici della fratellanza musulmana che non sperano in una rivoluzione violenta, ma in un processo di riforma costruttivo che non distrugga le istituzioni esistenti, ma le ridoni il significato del quale il regime le ha private.

Al servizio della stabilità interna, da ormai una settimana i quotidiani leali al presidente si stanno impegnando per mantenere tranquille le acque, negando il rischio di ogni possibile effetto domino e annunciando le varie iniziative che, frettolosamente, sta prendendo il presidente Hosni Mubarak per migliorare le loro condizioni di vita. Oltre a sperare che la popolazione possa credere ancora una volta a quanto il regime racconta, il governo, visibilmente spaventato, sta cercando di mettere le mani avanti per evitare che si riproponga al Cairo quanto accaduto a Tunisi. Nel fine settimana alcuni membri del partito Nazional Democratico del presidente Hosni Mubarak si sarebbero incontrati con rappresentanti dei sindacati dei lavoratori per implementare piani preventivi in grado di evitare lo scoppio di proteste di massa. Insieme al primo ministro Ahmed Nazif avrebbero convenuto che nell’immediato non ci sarebbe stato alcun aumento delle tasse e dei prezzi di beni di prima necessità.

Secondo quanto dichiarato da Al Jazeera giá sabato scorso il presidente Hosni Mubarak avrebbe avuto un incontro a porte chiuse con i membri del Consiglio Nazionale di Difesa per decidere di implementare una serie di misure preventive per evitare nell’immediato ogni minimo gesto che possa provocare i cittadini e scongiurare quindi una presa delle strade.

A parlare oggi è stato anche Hossam Zaki, portavoce del ministro degli esteri, che ha dichiarato che “la situazione presente in Tunisia prima del rovesciamento del presidente Ben Ali non è paragonabile a quella di altri paesi arabi ”, Egitto in primis. Anche se Tunisia e Cairo sono paesi diversi, con società differenti, i problemi che attanagliano il Cairo sono gli stessi che strangolavano Tunisi. Il tasso di disoccupazione è alle stelle, la corruzione è sempre più diffusa, la divisione tra ricchi e poveri sempre più profonda e l’opposizione continua a denunciare di essere vittima di una crescente repressione.

Per mantenere saldo il controllo nelle sue mani, negli ultimi decenni il regime egiziano ha fatto sempre più ricorso alla forza per sopprimere ogni voce stonata e, secondo alcuni analisti, la popolazione egiziana è ora terribilmente impaurita dalla polizia. Tutto ciò li tratterrebbe dallo scendere in piazza. Il regime però, stretto alleato dell’Occidente che ha fino ad ora apprezzato la sua capacità di mantenere la stabilità interna e contenere l’ascesa dell’islam politico, sembra ora in difficoltà, schizofrenico e incapace di mantenere la situazione sotto controllo. Forse sono i segni della stanchezza di un regime vecchio e stagnante che ha sempre avuto in pugno il controllo della situazione e che, impaurito, non sa neanche che aereo prendere qualora anche il Cairo fosse invaso dall’odore del gelsomino.

* (Fonte: Nena News)
da www.contropiano.org

La rivolta popolare araba terrorizza il vertice di Sharm-el-Shekh

di Umberto Mazzantini

LIVORNO. "Le Temps d'Algérie" titola: "La révolte populaire s'invite à Sharm el-Sheikh" per commentare il risultato del secondo summit economico arabo di Sharm el-Sheikh, in Egitto, dove i terrorizzati despoti "democratici" e i monarchi assoluti arabi hanno fatto i primi conti della rivoluzione dei gelsomini tunisina e delle rivolte che si annunciano dal Marocco all'Egitto, passando per l'Algeria già in fiamme.

Il mondo arabo sembra arrivato alla fine di un'epoca fatta di complicità con l'occidente, di falsa democrazia e di regimi cleptocratici che hanno svenduto le loro risorse e le braccia dei loro popoli al peggiore offerente. Mentre il Maghreb incuba le rivolte dei giovani laureati-disoccupati, la situazione precipita in Libano, il Sudan perde il suo Sud petrolifero, i poverissimi Stati del Sahel subiscono colpi di Stato a ripetizione e Al Qaeda rischia di mettere le mani sull'uranio di Areva, la Somalia è ormai diventata uno Stato fantasma, l'Egitto dell'eterna dittatura senile di Hosni Mubarak è in piena sindrome tunisina e scanna i suoi copti, lo Yemen esplode di profughi, tribalismo, integralismo e rischia una nuova secessione del Sud, le monarchie petrolifere della penisola araba guardano terrorizzate l'ennesima svolta a destra israeliana (con l'uscita dei laburisti da un governo sempre più xenofobo) ed ad una nuova possibile deflagrazione che potrebbe coinvolgere la sempre più instabile Giordania e soprattutto la misteriosa e pericolosa Siria, alleata dell'Iran che resiste nel suo immenso fortino nucleare e degli sciiti che la guerra occidentale ha portato al governo in Iraq.

Lo stesso compassato segretario della Lega Araba, Amr Moussa, ha ammonito i regnanti coronati e quelli eletti in elezioni truccate che sedevano al tavolo di Sharm el-Sheikh: «La rivoluzione in Tunisia non è lontana da ciò che noi discutiamo» ed ha sottolineato la necessità che i leader arabi «Siano all'altezza delle aspirazioni del loro popolo al progresso (...). L'anima araba è spezzata dalla povertà, dalla disoccupazione e dalla regressione degli indici dello sviluppo. La maggioranza di questi problemi non è stata risolta. I cittadini arabi sono in uno stato di collera e di frustrazione senza precedenti».

Sabah al-Ahmad al-Sabah, l'emiro del Kuwaït, monarca di uno Stato che vive di petrolio e di sfruttamento di una manodopera straniera (anche araba) senza diritti civili, ha detto magnanimamente: «Seguo da vicino gli sforzi dei nostri fratelli per riunirsi e superare questa fase difficile al fine di pervenire alla pace ed alla sicurezza», ma non ha avuto nemmeno il coraggio di dire la parola "Tunisia", che sembra sgomentare i regimi arabi quasi quanto fece la rivoluzione di ottobre del 1917 in Russia con le monarchie europee.

Il Rais egiziano Mubarak, al cui confronto il fuggitivo ex presidente tunisino Ben Ali e la sua cricca familiare di cleptomani sembrano dilettanti, si è finalmente accorto che «Lo sviluppo economico e sociale è una questione che riguarda l'avvenire dei Paesi arabi e la loro continuità. E' un'esigenza per la sicurezza nazionale».

Eppure, se si guardano gli indicatori del Pil dei Paesi arabi (e soprattutto le loro entrate petrolifere) sono in crescita costante e le delocalizzazioni industriali dalla costa nord del Mediterraneo procedono a ritmi forzati, almeno fino all'inaspettato intoppo tunisino. Mubarak lo sa bene, visto che il presidente francese Nicolas Sarkozy e gli altri europei lo hanno voluto come co-presidente dell'Union pour la Méditerranée nata proprio per facilitare gli affari e dare una mano ai cosiddetti "regimi moderati" arabi.

Le rivolte algerine, la transizione tunisina che si annuncia molto meno "addomesticabile" di quel che si credeva, il Libano che rischia di esplodere con l'uscita dal governo dei ministri di Hezbollah e dei suoi alleati islamici, hanno fatto dire, in un'intervista d Al-Arabiya, al ministro degli esteri saudita, il principe Saud al-Fayçal, che «La situazione è pericolosa», tanto che ha lanciato un avvertimento contro la "partizione" del Libano proprio mentre Arabia Saudita e Siria annunciavano la fine della loro mediazione nella crisi del Paese dei cedri per passare la mano a Qatar e Turchia.

I dieci capi di Stato e i premier ed i ministri arabi presenti a Sharm el-Sheikh hanno cercato di ritornare alle promesse fatte nel precedente summit del 2009 in Kuwait di rafforzamento delle interconnessioni elettriche, della rete ferroviaria, autostradale ed aerea e di creare un'unione doganale araba. Ma quel che batte alle porte dei palazzi del potere arabi è una incipiente crisi alimentare e delle risorse idriche e quel che rischia di bruciarle è la mancata realizzazione di programmi comuni contro la povertà e la disoccupazione e per l'istruzione e la formazione professionale. Il vertice si è anche trovato d'accordo sulla strategia araba per la riduzione dei rischi di catastrofi entro il 2020 e per affrontare «I ischi crescenti dovuti al degrado ambientale ed alle catastrofi che si verificano spesso a seguito di cambiamenti geologici e del riscaldamento globale e del loro impatto diretto sulla vita, le infrastrutture, i mezzi di sussistenza e lo sviluppo sostenibile».

Nonostante petrolio, gas ed uranio i 22 Paesi arabi producono solo il 2,5% del Pil mondiale e rappresentano una quota del 3% del commercio planetario, comprese le esportazioni petrolifere. Si tratta della mono-cultura degli idrocarburi che ha devastato un'economia teoricamente ricca come quella algerina. La "vera cooperazione globale" panaraba evocata a Sharm el-SheikhSharm el-Sheikh, come ha detto proprio il ministro degli esteri algerino Mourad Medelci alla vigilia del vertice, dovrà basarsi su programmi comuni nell'agricoltura, nell'industria, nel commercio e nei servizi e sviluppare le vie di comunicazione nel mondo arabo, se non vuole che la maledizione del petrolio accenda altri inestinguibili focolai. Ma Medelci ammette che l'approccio sbagliato del passato e la mancata cooperazione in campo economico e sociale hanno messo i Paesi arabi in condizione di non avere molto tempo a disposizione per risolvere i problemi e placare la montante rabbia popolare e la disperazione dei giovani che vedono lo spreco di immense risorse da parti di classi dirigenti insensibili e ingorde. Non solo nei poverissimi Mauritania, Mali, Niger, Ciad, ma anche in Paesi teoricamente ricchi, si parla ancora del raggiungimento degli Obiettivi del millennio per lo sviluppo, ma per raggiungerli ci vorrebbero un coraggio ed una volontà fino ad ora non dimostrati. Non basteranno certamente gli aiuti promessi dalla Banca mondiale e l'Arab fund for economic and social development istituito dal Kuwait con 2 miliardi di dollari, che dovrebbe servire a sostenere progetti piccoli e medi destinati a favorire l'assunzione dei giovani nei Paesi arabi.

La dichiarazione finale di Sharm el-Sheikh prova a mettere in fila nuovamente buoni propositi poco credibili senza la necessaria feroce autocritica di un potere spesso eterno e che condivide gli stessi meccanismi di un populismo paternalista ed autoritario che sfocia nella repressione e, quando va bene, nella "dittatura democratica" sostenuta con i manganelli ed i brogli. Non a caso i dirigenti arabi hanno voluto sottolineare solennemente l'impegno contro il terrorismo sotto tutte le sue forme (evidentemente non quelle di Stato...), evocato anche da Ben Ali prima della fuga con il bottino, di regimi che dell'incestuoso rapporto di reciproca dipendenza con i fantasmi sanguinari di Al Qaeda hanno fatto la loro ultima assicurazione sulla vita, le cui rate vengono pagate a Parigi, Londra, Washington, Berlino e Roma. I vacillanti regimi arabi, dopo la lezione Tunisina, sanno però che devono urgentemente trovare altre strade non percorse con i loro vecchi protettori coloniali, per questo il summit si è concluso con l'impegno a realizzare nuove partnership e alleanze con le nuove potenze internazionali;: «Abbiamo concordato sulla necessità di sviluppare un''azione araba congiunta per avere collettivamente blocchi arabo-internazionali e con le potenze regionali che includano Cina, India, Giappone, Turchia, Russia, i Paesi africani e i Paesi dell'America Latina».

Fonte www.greenreport.it

mercoledì 19 gennaio 2011

Nigeria: le Mend menace de nouveau

Le Mend, groupe armé nigérian actif dans la région pétrolifère du sud du Nigeria, a menacé mardi d’attaquer des dépôts de carburants, dans un communiqué dénonçant les arrestations de ses militants par les autorités.
“Le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (MEND) va entamer prochainement une attaque terrible contre (. . . ) l’industrie pétrolière nigériane”, déclare le texte.
“Pour éviter des pertes humaines et matérielles, un avertissement est lancé aux résidents vivant à proximité immédiate des dépôts stockant du fioul pour l’aviation, du diesel, du kérosène, du pétrole, du gaz propane et de l’huile pour moteur”, ajoute le Mend dans son communiqué.
“Nous allons aussi viser les véhicules qui transportent des produits pétroliers”, précise le communiqué.

Cette menace intervient au moment où commence le procès de Charles Okah, frère d’un dirigeant présumé du Mend, jugé pour deux attaques en octobre à la voiture piégée dans la capitale fédérale nigériane, Abuja.
Charles Okah a eu un malaise mardi au tribunal alors que son procès allait débuter. Il est le frère d’Henry Okah, accusé d’avoir ordonné le double attentat d’Abuja, le jour de la fête de l’Indépendance, qui avait fait 12 morts, le 1er octobre dernier.
Henry Okah vit en Afrique du Sud où il a été arrêté après les attentats.
Le juge a ajourné le procès de Charles Okah pour permettre que des soins lui soient prodigués.

Le Mend affirme se battre au nom d’une plus juste répartition de la manne pétrolière, en faveur des populations du delta qui vivent dans la pauvreté.

Fonte www.africa-times-news.com

E' giusto battersi per una divisione equa della ricchezza proveniente dal petrolio (anche se ormai la produzione petrolifera e' solo dannosa).
Ma e' la strada giusta e' il conflitto, la lotta nonviolenta.
marco
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Le campagne d' Africa di US Army Vicenza

Un anno e mezzo fa erano circa 180 i militari e civili assegnati al Comando di US Army Africa a Vicenza. Adesso lo staff della componente terrestre di AFRICOM, l’organismo militare che sovrintende alle operazioni statunitensi nel continente africano, supera già le 400 unità. Pensare che alla sua costituzione, nel dicembre 2008, nella città più militarizzata d’Italia, il ministro Frattini ebbe l’ardire di affermare che con US Army Africa “non ci saranno truppe da combattimento americane assegnate su base permanente a Vicenza, ma solo componenti civili che opereranno nel quadro della NATO”. Di Alleanza atlantica, in verità, nelle missioni africane dei reparti USA non c’è l’ombra; tutto viene pianificato dagli alti comandi AFRICOM di Stoccarda nel rispetto delle linee guida e degli interessi strategici del Dipartimento di Stato e della Difesa. Ad US Army Africa Vicenza (ex Setaf - Southern european task force) il compito di potenziare le capacità di penetrazione delle forze terrestri nei complessi scenari africani e di accrescere la partnership USA con gli eserciti del continente, senza indagare più di tanto sulle pratiche repressive dei regimi o sui passati stragisti e criminali di capi di stato e militari.

Per accelerare la trasformazione operativa dei reparti, dal giugno 2010 US Army Africa ha un nuovo comandante dalla lunga esperienza nei teatri di guerra internazionali, il generale Hogg, già vice-comandante del Combined Security Transition Command in Afghanistan durante l’operazione “Enduring Freedom” e responsabile del maggiore centro di addestramento dell’esercito USA all’estero, il Joint Multinational Training Command di Grafenwöhr (Germania). “US Army Africa sostiene le attività di AFRICOM finalizzate al miglioramento operativo degli eserciti africani e alla promozione di forze militari professionali”, spiegano i portavoce del Comando ospitato a Vicenza. “In Ruanda, il nostro personale lavora insieme ai militari della Gran Bretagna per addestrare i soldati ruandesi e potenziare le loro tecniche d’intervento e la mobilità. Ci sono poi i programmi logistici, le esercitazioni e le missioni di formazione a favore di Algeria, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Ghana, Kenya, Liberia, Libia, Marocco, Namibia, Uganda e Tanzania. Ufficiali di US Army Africa operano congiuntamente con la African Partnership Station (APS), la missione della marina statunitense in Africa occidentale, e con la Combined Joint Task Force – Horn of Africa, la forza militare che opera in Africa orientale con sede a Gibuti”. Sempre più stretti poi i legami con il Coespu (Center of Excellence for the Stability Police Units), il “Centro d’eccellenza” che l’Arma dei Carabinieri ha creato a Vicenza per la “formazione e l’addestramento delle forze di polizia internazionali”. Più volte visitato dal generale William “Kip” Ward, Comandante supremo di AFRICOM, il Coespu ha già “formato” migliaia di poliziotti-militari di ben 12 paesi africani (Benin, Burkina Faso, Camerun, Egitto, Gabon, Kenya, Mali, Marocco, Nigeria, Senegal, Sud Africa, Togo).

L’ultima grande operazione di supervisione e assistenza militare è stata realizzata da US Army Africa a metà dicembre in Burundi. “Il nostro personale ha operato congiuntamente con i militari e i civili delle Burundian Defense Forces a Bujumbura, per migliorare la capacità d’invio aereo di uomini e mezzi a diverse aree del continente africano e utilizzare quanto appreso per implementare nel giugno 2011 l’Africa Deployment Assistance Partnership Team (ADAPT). ADAPT è uno dei tanti programmi AFRICOM finanziati dal Dipartimento di Stato e gestiti direttamente da US Army Africa. Scopo, lo sviluppo delle capacità di proiezione a distanza delle forze armate africane in sostegno delle operazioni di peace-keeping ed emergenza umanitaria in ambito ONU e dell’“inter-operatività con le forze statunitensi per operazioni ed esercitazioni congiunte o combinate”. Il Burundi è ufficialmente impegnato nella missione dell’Unione Africana in Somalia per “stabilizzare” il paese dopo decenni di guerra, ma - come ammesso dagli stessi ufficiali americani – il vero obiettivo della missione è la guerra al gruppo estremista al-Shabaab, ritenuto da Washington il più fedele alleato di Al Qaeda in Corno d’Africa.

Altro importante intervento ADAPT quello svolto nell’agosto 2010 ad Endebbe per istruire 25 ufficiali dell’Uganda People’s Defense Force (altra forza armata impegnata in Somalia) nell’utilizzo dei grandi aerei da trasporto C-130. Il mese dopo, il comandante delle forze armate ugandesi, generale Silver Kayemba, si è recato in visita alla Caserma Ederle di Vicenza per discutere con i responsabili di US Army Africa e del Military Surface Deployement and Distribution Command (SDDC) del futuro della rete ferroviaria del paese africano. Sì, perché tra i molteplici scopi dei militari USA ci sono pure “l’assistenza agli sforzi di ricostruzione delle infrastrutture e il potenziamento della mobilità dell’intera regione”, come ha dichiarato il portavoce di SDDC. “Noi abbiamo già realizzato numerosi studi sul sistema portuale ed altre infrastrutture. US Army Africa ha necessità di sincronizzarsi con SDDC e identificare i luoghi dove condurre in futuro le proprie analisi”. All’orizzonte, dunque, milionarie commesse per le grandi aziende private ed i contractor USA riproducendo in Africa i business della “ricostruzione” in Iraq ed Afghanistan.

Grazie al programma ADAPT, i “consiglieri” USA sono presenti oggi in 8 paesi africani. “Prima del Burundi e dell’Uganda, importanti sessioni di formazione sono state svolte in Ruanda, Ghana e Burkina Faso, ma il numero è destinato a crescere notevolmente nei prossimi anni”, spiegano a Stoccarda. “I programmi e i paesi in cui s’interverrà con ADAPT nei prossimi tre anni sono stati scelti in occasione della Conferenza per la cooperazione alla sicurezza continentale che US Army Africa ha organizzato nell’agosto 2010 a Vicenza, presenti i rappresentanti di AFRICOM e 120 alti ufficiali degli eserciti africani”. Il primo appuntamento previsto è per il marzo-aprile 2011 in Botswana. Le forze terrestri ed aeree locali si addestreranno alla guerra all’interno di un “parco nazionale” dove vivono leoni, coccodrilli, scimmie e altri animali in via d’estinzione.

In Liberia, più di una dozzina di sottufficiali di US Army Africa sono impegnati da diverso tempo come “formatori” nel campo della logistica, della sanità e delle operazioni di polizia militare, grazie al cosiddetto “Liberia Security Sector Reform”, il programma del Dipartimento di Stato per la ricostituzione delle forza armate nazionali. Ufficiali provenienti dalla base veneta si sono affiancati alla US Army Medical Research Unit – Kenya (l’unità dell’esercito USA che opera nella ricerca scientifica e farmaceutica in Africa) per realizzare nuovi “laboratori scientifici” nei centri militari della Liberia. Grazie alla partnership con la controversa unità di ricerca medica, US Army Vicenza è entrata a far parte del pool di supervisori dei famigerati programmi di sperimentazione di nuovi vaccini anti-malarici e farmaci anti-AIDS su decine di migliaia di bambini e neonati africani. Non meno inquietante la missione dell’ufficio medico del Comando di US Army Africa in Marocco. “Dal 14 al 19 novembre abbiamo accompagnato due ufficiali medici marocchini a Fort Detrick, Maryland e in altre importanti infrastrutture militari degli Stati Uniti”, spiegano i responsabili del reparto vicentino. “L’esercito del Marocco sta cercando di costruire ed espandere le proprie capacità di risposta CBRNE (Cimica, Biologica, Radiologica, Nucleare ed Esplosivi). C’è poi in discussione lo studio congiunto di alcune malattie, della loro cura e dei protocolli per la vaccinazione”. I reparti medici statunitensi sono intervenuti nella programmazione e realizzazione di altri “interventi d’emergenza” nel continente (l’ultimo a fianco dell’esercito del Ghana nel novembre 2010) o in occasione delle esercitazioni multinazionali di “risposta umanitaria” in caso di disastri naturali, la più importante delle quali, “Natural Fire 10”, si è tenuta in Uganda con la partecipazione di migliaia di militari di Stati Uniti, Uganda, Ruanda, Burundi, Kenya e Tanzania.

Per rafforzare l’intervento in caso di crisi umanitarie e rendere sempre meno marcate le differenze tra le funzioni militari e gli aspetti più propriamente “civili”, l’esercito USA ha recentemente attivato a Kaiserslautern (Germania) la prima brigata di “affari civili” con base in Europa. “Si tratta della 361st Civil Affairs Brigade e dipende direttamente dal 7th Civil Support Command, l’unico comando fisso esistente dell’US Army Reserve”, ha dichiarato uno dei responsabili, il colonnello Christopher Varhola. “Quali esperti di affari civili, i componenti dell’unità aiuteranno nella ricostruzione infrastrutturale e nel coordinamento del personale AFRICOM ed US Army Africa con le popolazioni civili locali in occasione di interventi umanitari o eventuali operazioni di guerra”. Dal dicembre 2008 anche l’unità statunitense dell’US Army Reserve di stanza nella base segreta di Longare (Vicenza) è stata posta agli ordini del 7th Civil Support Command. Alla vigilia dell’attivazione del Civil Support Team di Longare, i riservisti avevano condotto una esercitazione di 76 giorni nel poligono di Fort Leonard Wood (Missouri) simulando “uno scenario realistico di guerra chimica con l’uso di gas nervini”. Successivamente il CST di Longare ha avviato “corsi basici” per i residenti USA di Vicenza sulle armi nucleari, chimiche e batteriologice e “sull’equipaggiamento personale di protezione”.

Nel 2010 gli instancabili responsabili di US Army Africa hanno girato in lungo e in largo il continente africano tessendo proficue relazioni persino con i vecchi nemici di un tempo. In maggio, l’allora comandante William B. Garrett III, si è spinto fino a Tripoli per incontrare i leader militari libici. Tappa chiave della visita che ha segnato il disgelo tra i generali USA e Gheddafi il quartier generale del North African Regional Capability (NARC), la brigata costituita da cinque paesi africani che può operare per conto dell’Unione Africana in caso d’emergenza. “Uno degli obiettivi di US Army Africa è aiutare la Libia e gli altri membri NARC a trasformare la brigata in una struttura in grado di operare con altre task force d’intervento regionale”, ha dichiarato il generale Garrett. “Questa visita ha enfatizzato l’importanza della standardizzazione degli equipaggiamenti, l’addestramento e la formazione degli ufficiali libici. Questi ultimi sono stati invitati a visitare le Accademie dell’esercito negli Stati Uniti per affrontare i temi della sicurezza delle frontiere, dello scambio d’informazioni in ambito medico e delle procedure nel settore elicotteristico”.

Per rafforzare il duplice impegno contro migranti e terroristi, nel dicembre 2010 il nuovo comandante di US Army Africa, generale Hogg, si è recato in visita in Algeria. “L’odierno status delle operazioni anti-terroristiche nel Sahel è un work in progress”, ha spiegato Hogg. “Nei prossimi mesi realizzeremo attività di addestramento delle forze terrestri algerine nel campo dell’intelligence e della lotta al terrorismo e in futuro ci sarà anche la visita di militari algerini negli Stati Uniti”. Un mese dopo ad Algeri sono scoppiati i tumulti popolari per il diritto al pane. Un’ottima occasione per polizia ed esercito per sperimentare sul campo gli utili suggerimenti dei “consiglieri” di US Army Vicenza.

Antonio Mazzeo
19.01.2011

martedì 18 gennaio 2011

Francia, Italia e tutta la UE vendono sempre piu' armi

Le esportazioni di armamenti, nell'Unione Europea, crescono del 20 per cento rispetto al 2008. Dopo la Francia, l'Italia è il Paese che vende di più. I paesi del Medio Oriente sono i maggiori importatori

da Il Redattore sociale

Aumentano le esportazioni di armi in Europa. Nel 2009 sono stati venduti armamenti per la cifra record di 40,3 miliardi, il 20,1 per cento in più (+ 6,6 miliardi) rispetto all'anno precedente. A rivelarlo è il 12esimo Rapporto sul controllo delle esportazioni di tecnologia e attrezzature militari, pubblicato ieri nella Gazzetta Ufficiale dell'Unione Europea e analizzato dallo studioso del disarmo Giorgio Beretta.
Dal rapporto si evince che la Francia, con un totale di introiti pari a 12,7 miliardi, è il maggior esportatore di armi nel continente. L'Italia occupa il secondo posto con un giro d'affari di 6,7 miliardi (erano 5,6 nel 2008). Terzo posto per la Germania (5 miliardi nel 2009), seguita da Regno Unito (3,5 miliardi) e Spagna (3,2 miliardi). In forte crescita anche l'export militare di Austria (oltre 2,2 miliardi; erano 946 milioni nel 2008), Polonia (1,4 miliardi; erano 368 milioni nel 2008), Paesi Bassi (1,3 miliardi) e Svezia (1,1 miliardi), mentre segnano un ribasso quelle del Belgio (1,1 miliardi).
Il 53 per cento degli armamenti esportati dall'Ue è diretto nel Sud del Mondo, con una forte concentrazione nei Paesi del Medio Oriente (9,6 miliardi), verso i quali le esportazioni sono quasi raddoppiate, passando dai 4,9 miliardi del 2008 agli oltre 9,6 miliardi del 2009. Sono invece diminuiti i trasferimenti intercomunitari, passando dai 10,6 miliardi di euro del 2008 ai 9,6 miliardi del 2009. Raddoppiano anche le esportazioni verso i paesi del Nord Africa (da 985 milioni a 2 miliardi) e quasi triplicano quelle verso i paesi del Centro e Sud America (da 807 milioni a 2,3 miliardi).

L'incremento di esportazioni, in Europa, va di pari passo all'incremento delle esportazioni nel mondo. Secondo gli ultimi rapporti Ue, Sipri e Grimmett - analizzati dall'Osservatorio sul commercio delle armi di Ires Toscana - dal 2000 al 2009 la vendita di armi nel mondo ha subìto un incremento di quasi il 50 per cento, raggiungendo un fatturato complessivo di circa 1.500 miliardi nel 2009.
Lo studioso Beretta, poi, spiega che nel rapporto "mancano reporting da parte di Francia, Italia e Svezia delle informazioni sulle esportazioni secondo le 22 categorie di sistemi militari definite dall'Unione: Francia e Italia non hanno fornito i dati sulle consegne suddivisi per ogni singola categoria ma solo i totali delle esportazioni, mentre la Svezia non ha fornito nemmeno quelli relativi alle autorizzazioni (licences)".

Fonte www.peacereporter.it

TunisiaPM to annunce new government

Tunisia’s prime minister promised to announce a new coalition government on Monday and called for calm after security forces fought street battles with gunmen loyal to the ousted president.
Overnight, shooting could be heard in parts of the capital, following clashes between Tunisian special forces and the former president’s security men on Sunday.
President Zine al-Abidine Ben Ali’s hurried departure on Friday after weeks of violent street protests sent shockwaves through the Arab world, whose autocratic leaders preside over similarly repressive governments.
A Reuters reporter in the El Omrane suburb of Tunis said shooting could be heard until about 3:00 a.m.
Residents reported seeing people in cars, on motorcycles and on foot firing shots apparently at random and then disappearing. People searched the roofs of their apartment blocks after reports that gunmen were firing on people below.
“There are snipers on the roof. We don’t know where. We are asking for immediate help from security forces,” one caller to state television said.

Prime Minister Mohamed Ghannouchi promised rapid action to rebuild the government after Ben Ali fled to Saudi Arabia in the face of a street revolt against unemployment, corruption, poverty and repression.
He pledged to announce a “new government which will open a new page in the history of Tunisia”.
Speaking on state television late on Sunday, he said, “I call on Tunisians to remain calm. These are difficult moments we are going through. The military and security forces are in the process of ensuring people’s security.
“We are making great efforts for our beloved Tunisia. We ask the people, the residents to continue their support. It is a pleasure to see people like this, all united behind one goal, and everything will be fine, God willing, in the days to come.”

Three opposition leaders would take posts in the new coalition, two sources close to negotiations on building the new government told Reuters. But the interior and foreign ministers in the old administration will keep their jobs.
While die-hard Ben Ali loyalists fought the army at the presidential palace, elsewhere two gunmen on a rooftop near the central bank were killed by fire from a helicopter.
Tanks were stationed around the capital, Tunis, and soldiers guarded public buildings.

FREE ELECTIONS PROMISED

There were long lines outside bakeries in Tunis on Monday morning as people started buying provisions after several days when shops were shut and most people stayed inside their houses.
Traffic was moving around as normal. At Place Pasteur, in the city’s diplomatic quarter, police and military were stopping goods vehicles and checking inside.
Government offices were open for the first time since Thursday, though some employees said they would stay at home because they did not think travelling was safe.
While the protests that forced Ben Ali to flee have died down, the politicians, many of them his former supporters, need to maintain the momentum towards promised elections or face a renewed challenge from the street.
There were indications that the formation of the coalition government, with several ministers from the previous government likely to be re-instated, could trigger renewed discontent.

“I will be the first to go out on the streets,” said one Tunisian man, who did not want to be named. “It is just all the same people as before.”
Najib Chebbi, founder of the Progressive Democratic Party (PDP), which opposed Ben Ali, will become regional development minister in the new government, the sources close to the negotiations said. Opposition leaders will also get the education and health portfolios.
Ahmed Friaa, a former academic and junior minister appointed interior minister only last week when Ben Ali fired the previous incumbent during the rioting, would stay in his job, they said.
Speaker of parliament Fouad Mebazza, sworn in as interim president, had asked Ghannouchi to form a government of national unity, and constitutional authorities said a presidential election should be held within 60 days.

Opposition parties wanted assurances that presidential elections would be free, that they would have enough time to campaign, that the country would move towards greater democracy and that the power of the ruling RCD party would be loosened.
Chebbi said on Saturday that elections could be held under international supervision within six or seven months.

Reuters.

Altre notizie dal sito www.africa-times-news.com al link
http://www.africa-times-news.com/2011/01/cote-divoire-raila-odinga-attendu-a-abidjan/
http://www.africa-times-news.com/2011/01/south-sudan-independence-vote-credible-observers/

lunedì 17 gennaio 2011

Tunisie: l'opposant tunisien Moncef Marzouki candidat a la presidentielle

L’opposant historique tunisien Moncef Marzouki a annoncé lundi sa candidature à la présidentielle en Tunisie prévue dans deux mois à la suite de la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, dans une interview à France Info.

“Je serai effectivement candidat” à l’élection présidentielle, a déclaré M. Marzouki, dirigeant du Congrès pour la république (CPR), parti de la gauche laïque interdit sous le régime Ben Ali.

Au pouvoir depuis 23 ans, Zine El Abidine Ben Ali a fui son pays vendredi après un mois de manifestations réprimées dans le sang.

Le Conseil constitutionnel tunisien a proclamé “la vacance définitive du pouvoir” et la nomination de Foued Mebazaa, président du Parlement, au poste de président de la République par intérim. Selon la Constitution, des élections présidentielle et législatives doivent être organisées dans un délai de 60 jours.

Afp.
Fonte www.africa-times-news.com

sabato 15 gennaio 2011

Manifestazioni a Roma e Bologna in solidarieta' con la rivolta popolare in Tunisia

Almeno trecento persone, tra cui moltissimi tunisini e immigrati di altri paesi arabi, hanno partecipato alla manifestazione davanti all'Ambasciata tunisina a Roma. Per circa tre ore si sono alternati interventi al megafono che hanno denunciato il corrotto regime di Ben Alì e il sostegno che questi ha ricevuto per 23 anni anche dall'Italia e dalla Francia. Il clima era però quello di una festa per la prima vittoria ottenuta dal movimento popolare con la cacciata del presidente-dittatore che ha retto il paese in un clima di repressione poliziesca durissima. Alla manifestazione è giunta anche la notizia che il portavoce del Partito Comunista Operaio di Tunisia Hammami e gli altri arrestati sono stati liberati ieri sera tardi. La manifestazione era stata promossa da tutte le organizzazioni della sinistra di classe a Roma. Anche a Bologna circa 200 persone aderenti a varie organizzazioni politiche e sociali si sono radunate questo pomeriggio in Piazza Nettuno per partecipare al presidio in solidarietà alla lotta tunisina e algerina. Il presidio ha sfilato in corteo procedendo su via Ugo Bassi tornando poi verso piazza Maggiore passando di fronte alla Prefettura, istituzione in città che rappresenta lo Stato italiano, fino a ieri amico e partner commerciale del regime dittatoriale tunisino.
L’indizione del presidio ha violato il divieto di manifestare stabilito dall’anti-democratico protocollo prefettizio in vigore in questa città che impedisce ai cittadini nel fine settimana di portare istanze politiche e sociali nel centro cittadino.

giovedì 13 gennaio 2011

Sit-in spontaneo all' ambasciata Tunisina a Roma

Roma. Manifestazione spontanea sotto l'ambasciata della Tunisia. Sabato nuova manifestazione

Alcune decine di persone, quasi tutti cittadini tunisini, hanno partecipato a un presidio spontaneo sotto l'ambasciata di Tunisia a Roma, per protestare contro il governo di Ben Ali'. Durante il sit-in c'e' stato qualche momento di tensione con le forze dell'ordine perche' i manifestanti volevano avvicinarsi al palazzo dell'ambasciata. Gli organizzatori della protesta sono stati identificati e potrebbero essere denunciati per manifestazione non preavvisata. I manifestanti hanno anche esposto alcuni striscioni in lingua araba ma anche in italiano, come ''Loro usano i proiettili e noi usiamo i nostri petti per salvare i diritti'' e anche ''Fermate l'assassinio''. Una nuova manifestazione è stata convocata per sabato prossimo davanti all'ambasciata della Tunisia a Roma da FdS, RdC e PCL

martedì 11 gennaio 2011

Algeria:dichiarazione del Partito Socialista dei Lavoratori (PST)

Tipaza Algeri Oran Djelfa Batna Béjaïa Chlef Bordj… le sommosse che si estendono attraverso il paese sottolineano il fallimento della politica seguita da molti decenni e confermano che la scelta del liberismo contraddice la presa in carico delle necessità elementari delle masse popolari.

Ovunque, i giovani hanno espresso la loro rabbia di fronte all'aumento dei prezzi dei prodotti di base, hanno urlato il loro bisogno di alloggi, hanno mostrato la loro disperazione dinanzi alla penuria di posti di lavoro, hanno palesato la tristezza di una vita senza svaghi, in un paese prigione che l'Europa proibisce loro di lasciare, in una società bloccata, in crisi. Una gioventù così povera in un paese così ricco, ha anche gridato il suo odio verso le nuove classi di arricchiti, il suo rifiuto della corruzione, il suo rifiuto dell'umiliazione e la loro determinazione contro la repressione.

La tradizione della rivolta non è nuova. Baraki e Diar Echems risuonano ancora delle battaglie per la casa. Da molti mesi l'insoddisfazione ribolle. Nei litigi perl'introvabile brik di latte, nella ricerca di una panetteria aperta, si manifestava la propria collera dinanzi ai miliardi rubati, dinanzi ai regali principeschi fatti agli emiri del golfo, ai burocrati algerini o ai signori dell'Europa, tutti, dispensati dalle imposte.

All'origine dell'esplosione, c'è l'aumento dello zucchero, dell'olio e dei prodotti alimentari. Lo spettacolo della legittima sommossa dei giovani della Tunisia ha certamente ispirato Bab el Oued ed Oran. Il modo in cui è stata gestita la distribuzione degli alloggi sociali ha ravvivato l'odio verso la corruzione. Ci chiedono di aspettare ma vediamo alcuni che si arricchiscono senza aspettare.

Gli aumenti salariali ottenuti nel settore pubblico dopo anni di lotte, scioperi, repressione, sono ridicoli per i livelli più bassi, vale a dire per la maggioranza. E questi aumenti non sono ancora attuati ovunque e sono già mangiati dai prezzi più elevati. E i lavoratori privati hanno visto aumenti solo in casi eccezionali.

Tutte i nostri contratti collettivi devono comprendere la scala mobile dei salari: quando i prezzi aumentano il salario deve aumentare altrettanto!

Il valore del dinar è diminuito di venti volte dal 1994, così da offrire quasi gratuitamente gli operai algerini agli investitori. Si proclama la nuova religione della libertà del mercat, ma su ordine del FMI, si è per decreto abbassato il dinar mentre si liberano i prezzi!


Ritorno ai prezzi imposti dallo Stato per tutti i prodotti di base.

I proventi del petrolio vengono destinati a megaprogetti, ma i nostri vecchi sono stati impoveriti ed i nostri giovani non hanno lavoro. Agli uomini d'affari delle grandi potenze piace l'Algeria dei grandi contratti mentre i nostri giovani fuggono su imbarcazioni di fortuna.ILa svolta patriottica tanto annunciata è contraddetta sul campo dai doni per gli Emirati Arabi Uniti e dalle promesse agli europei. Dobbiamo cambiare radicalmente la nostra politica!

I nostri investimenti debbono essere finalizzati allo sviluppo per soddisfare i bisogni della gente: casa, occupazione, salute, trasporti, formazione.
Si rimprovera ai nostri giovani la loro violenza disperata. Ma il potere non lpermette altri modi per essere ascoltati quando al sindacato degli scalpellini è negato il contratto, quando non viene consentito un seminario sulla violenza contro le donne, quando i cortei e gli scioperi subiscono il manganello e la repressione.

Per la libertà di espressione, di organizzazione, di manifestazione e di sciopero!

Algeri, 6 gennaio 2011

lunedì 10 gennaio 2011

Tunisia. Una dichiarazione comune contro la repressione contro le proteste popolari

I firmatari del seguente appello condannano la pericolosa escalation della repressione, in particolare l’utilizzo delle armi da fuoco da parte della polizia contro i manifestanti disarmati ieri sera e durante la mattinata che ha portato alla morte di più di 20 persone in poche ore oltre al gran numero di feriti:

1 – Siamo vicini ai familiari delle vittime e a tutto il popolo tunisino che si sta battendo e morendo per la libertà il lavoro e la dignità.

2 - Condanna fermamente il massacro e la brutalità poliziesca e la responsabilità diretta del governo per tutti gli atti di repressione contro le proteste popolari che hanno avuto inizio dal 17 dicembre dello scorso anno.

3 – Chiede un immediato cessate il fuoco su i cittadini inermi e l’immediato ritorno della polizia e dell’esercito alle loro caserme per non sporcarsi ancor più le mani con questi atti criminali contro la popolazione. Il rilascio di tutti i detenuti coinvolti nelle proteste popolari e i detenuti politici.
Libertà e rispetto per il diritto delle persone, libertà di espressione in Tunisia e dei media, il diritto ad organizzare sindacati, e a scegliere i propri governanti in modo realmente partecipativo e democratic.


9 gennaio 2011

Partito Democratico Progressista
Partito Comunista degli Operai della Tunisia
Congresso per la Repubblica
Rinascimento Movimento
Partito dei Verdi della Tunisia
Baath movimento
Comitato Nazionale per sostenere la popolazione per lo sviluppo e la democrazia
Associazione tunisina di resistenza contro la tortura
Comitato di sostegno al popolo
Associazione internazionale per la difesa dei prigionieri politici
Unione della gioventù comunista tunisina

http://www.albadil.org/

Arrestato El General giovane e popolare rapper tunisino

Tunisia - Tounes BeldNa
9 / 1 / 2011

Lui è una promessa del rap tunisino. Hamada Ben Amor, 22 anni, di Sfax, in arte El Général. Sulla sua pagina facebook ha più di 15.000 fan. Ma la sua fama è destinata a crescere grazie all'ennesimo autogol del regime tunisino, che ieri lo ha arrestato, con un vero e proprio blitz che ha coinvolto una squadra di 40 poliziotti. Niente di nuovo in un paese governato dal 1987 da un uomo, Ben Ali, che non ammette critiche. E di accuse contro lui e il suo regime sono pieni i pezzi di El Général. La prima canzone si chiama Tounes Bladna, che vuol dire "la tunisia è il nostro paese". Ed è un duro atto d'accusa contro il regime e la corruzione, uscito all'indomani delle rivolte di Sidi Bouzid (video), dove il 17 dicembre un diplomato disoccupato si è suicidato dandosi fuoco davanti alla prefettura dopo che la polizia gli aveva sequestrato la merce di una bancarella abusiva con cui si manteneva. Da allora il l'intero paese è in rivolta, e di città in città si susseguono manifestazioni, scioperi e scontri di piazza con la polizia, che finora hanno causato tre morti. Raccontare quelle proteste significa gettare le basi per un ponte di solidarietà tra le due rive. Il che equivale ad abbattere i muri della fortezza Europa. E in questo senso occhio anche a quello che sta succedendo ad Algeri, dove pure i ragazzi scesi in strada contro il caro vita e la corruzione.




Tounes bledna, besyesa wla beddam, tounes bledna, w rjelha jamais tsallam, tounes bledna, lyed fel yed ennas lkol, tounes bledna, w lyoum lezem nal9aw lhal.

La tunisia è il nostro paese, con la politica o con il sangue, la tunisia è il nostro paese, e i suoi uomini non si arrendono mai, la tunisia è il nostro paese, mano nella mano, tutta la gente, la tunisia è il nostro paese, oggi non abbiamo ancora trovato pace

L'altro pezzo incriminato è Rais LeBled, che vuol dire presidente del paese. Si tratta di una specie di lettera al presidente, in nome del popolo, in cui Général lo sfida a scendere per le strade e a vedere la realtà dei giovani disoccupati dopo anni di sacrifici e di studio, in un paese divorato dalla corruzione e dalla gestione mafiosa e clientelare del potere. Un pezzo che sta impazzando sulla rete e che ormai è un po' l'inno della rivolta.




Avremmo tanto voluto raccontarvi la Tunisia con un reportage dal terreno, ma è impossibile visto che dopo la pubblicazione dell'inchiesta sulla dittatura a sud di Lampedusa e sulla durissima repressione sindacale del 2008, il mio nome è finito sulla lista nera dei servizi tunisini e mi è vietato rientrare in quel paese. E a me è andata grassa. Perché sono libero. Quando i giornalisti sono tunisini infatti, la soluzione è lhbas, il carcere. Gli ultimi due finiti al gabbio, secondo Réporters sans frontières, sono i due blogger Sleh Edine Kchouk e Hamadi Kaloutcha (http://www.facebook.com/Kaloutcha.Hamadi). E poi ci sono Slim Amamou e Azyz Amamy, altri due blogger che sono scomparsi senza che si sappia che fine hanno fatto. Senza dimenticare, tra i tanti altri, i due reporter Fahem Boukaddous e Hasen Benabdallah di Radio Kalima, in galera rispettivamente da 100 e 241 giorni per aver raccontato all'epoca dei fatti la repressione dei moti di Redeyef.

Tratto da:
Fortress Europa
Fonte www.globalproject.info

sabato 8 gennaio 2011

Pakistan,Nigeria,Costa d' Avorio - fuochi di guerra tra le genti

Da www.Lacomuneonline.it
■Claudio Olivieri | 27 Dicembre 2010

Pakistan, Nigeria, Costa d'Avorio
fuochi di guerra fra le genti

Durante le feste – attutita la bagarre della politica italiota dentro e fuori i palazzi – trovano spazio notizie di vicende delle genti del mondo altrimenti nascoste. Anche in questo caso riportare una notizia per molti media soprattutto televisivi, significa filtrarla e spesso deformarla ad uso e consumo di ideologie dominanti in occidente o in altri luoghi dominati da poteri oppressivi.



Pakistan. A Khar, presso la frontiera fra il Pakistan e l’Afghanistan, in zone dove alcuni villaggi ed alcune popolazioni sono stanche delle prepotenze dei Talebani e cercano di sottrarvisi (senza per questo necessariamente appoggiare l’esercito pakistano o l’invasione occidentale), un kamikaze (forse una donna) si è fatto esplodere in una fila per il pane, provocando la morte di decine di persone, soprattutto donne e bambini. E’ un’altra dimostrazione dell’odio dei Talebani e di Al Qaeda verso la gente comune, in particolare contro chi cerca di sfuggire al loro controllo. La tenaglia dei mostri gemelli - terrorismo da un lato, aggressioni di guerra degli Stati occidentali e pachistani dall’altro - si stringe sulle popolazioni afgana e pachistana. Ma vi sono notizie di villaggi che cercano con coraggio di sottrarsi, sia pure in un modo ancora parziale, a queste logiche.

Nigeria. Attorno all’area di Jos si sono riproposti scontri cruenti fra etnie e popolazioni di religioni diverse. Il Nord musulmano si contrappone al sud cristiano, in gran parte di confessione protestante. Chiese bruciate, assalti a quartieri e villaggi cristiani hanno provocato numerose vittime. Lo sconto fra le diverse comunità è permanente e latente ma spesso torna ad esplodere. In altre occasioni come a Yelwa nel 2004 le milizie cristiane hanno assaltato le comunità islamiche provocando centinaia di vittime. In occidente si è spesso denunciato le aggressioni alle comunità cristiane, e le condizioni terribili contro donne nel Nord musulmano ad opera di tribunali e governi di ispirazione islamica. Questa giusta denuncia ha però spesso omesso di raccontare aggressioni altrettanto gravi e stupri terribili (o violenze verso le donne cristiane cui è proibito di avere rapporti con musulmani) commessi ai danno di villaggi e comunità musulmane.
Le alchimie della politica che prevedono meccanismi di rotazione al governo fra rappresentanti di etnie e fazioni religiose diverse, non solo non funzionano ma spesso aggravano la situazione. La tragica situazione necessiterebbe di una immediata fine delle ostilità, una sottrazione dalla violenza da parte della gente comune, per porre le premesse ad un dialogo interreligioso e fra credenti ed un incontro interetnico.

Costa D’Avorio. La situazione in Costa d’Avorio è sempre più grave. Numerosi scontri fra i sostenitori di Gbabo presidente uscente che non vuole lasciare il potere e Ouattara presunto vincitore delle elezioni, hanno insanguinato il paese. Grandi manovre della Francia dell’Unione africana, e dietro le quinte di altre potenze come gli Usa e la Cina si muovono sulla pelle delle persone. Tutti a parole sostengono Ouattara, ma ogni tanto filtrano notizie di traffici loschi e sostegno che avvengono fra l’occidente ed il potere di Gbabo. L’ipocrisia democratica non riesce nemmeno a capire le ragioni profonde di sfrangiamento e malessere ed incattivimento delle popolazioni ivoriane, pur contribuendo largamente ad aggravarle. Si prospetta la minaccia di un intervento militare attraverso la mediazione dell’Unione africana. Un rimedio all’arroganza di Gbabo che si rivelerebbe peggiore del male.

venerdì 7 gennaio 2011

Associazione Internazionale Italia-Africa

Associazione Internazionale Italia-Africa onlus

CHI SIAMO

L’ Associazione Internazionale Italia-Africa onlus si e' costituita a Roma il 30 novembre 2010. E’ composta da persone nate in Italia e persone nate in Africa. Opera in Italia, prevalentemente in Toscana e Lazio, in Africa, soprattutto in Nigeria e Senegal, e in altre parti del mondo dove abbiamo rapporti di conoscenza ed amicizia.

OBIETTIVI

Lo scopo principale e’ far conoscere e favorire la diffusione delle energie rinnovabili, in modo particolare le energie solari, nei paesi africani e ovunque.
Educare all’uso equo e sobrio delle limitate risorse naturali del pianeta.
Promuovere una cultura ed azioni di pace e un graduale disarmo

DI COSA CI OCCUPIAMO

Di informazione, con una attenzione speciale alle scuole italiane ed africane di ogni ordine e grado
Di formazione professionale, organizzando corsi in Italia per persone straniere che possano poi portare le loro esperienze professionali nei paesi di origine.
Di consulenza ed assistenza a imprese,associazioni,istituzioni che vogliano collaborare con soggetti di altri paesi.

CONTATTI

REFERENTI Marco Palombo 346-2256671 e-mail elbano9@yahoo.it
Edwin Chimezie Aligwo e-mail aiiaonlus@gmail.com
Sede via del Cisternino n.69 00133 Roma
blog http://aiiaonlus.blogspot.com
http://myspace.com/energiaoggiedomani
http://energiapalombo.blogspot.com

Cobas, il 28 gennaio sciopero generale

I Il potere economico e politico liberista, che ha trascinato l'Italia e parte del mondo nella più grave crisi del dopoguerra, invece di pagare per la sua opera distruttiva, cerca di smantellare ciò che resta delle conquiste sociali, politiche e sindacali dei salariati/e e dei settori popolari.

Nell'ultimo biennio il governo Berlusconi, sulla scia del centrosinistra prodiano, ha cancellato centinaia di migliaia di posti di lavoro nelle fabbriche e nelle strutture pubbliche (a partire dalla scuola: 140 mila posti in meno ed espulsione in massa dei precari), ingigantito il precariato lavorativo e di vita, imposto catastrofiche "riforme" della scuola e dell'Università, nel Pubblico Impiego bloccato i contratti e con il decreto Brunetta sequestrata la contrattazione e i diritti lavorativi e sindacali, come fatto a livello generale con il "collegato lavoro".

In parallelo, il capo-banda Fiat Marchionne guida l'assalto di un padronato parassitario e aggressivamente reazionario contro ciò che resta dei diritti degli operai, sperimentando alla Fiat la riduzione dei lavoratori/trici a "neo-schiavi" dell'arbitrio padronale. In queste settimane, però, il movimento antiliberista ha rialzato la testa e, grazie al forte contributo del movimento studentesco, in rivolta contro le umilianti "riforme" Gelmini, sta delineando un potenziale fronte sociale unito antipadronale e antigovernativo.

L'accordo fascistoide che Marchionne, con il sostegno del governo, della sedicente "opposizione" parlamentare (con il PD in prima fila) e dei sindacati collaborazionisti Cisl e Uil, vuole imporre a Mirafiori - dopo quello infame di Pomigliano - può essere la goccia che fa traboccare il vaso.

I COBAS stanno lavorando perchè l'accordo ignobile venga respinto dal NO referendario dei/lle lavoratori/trici Fiat, ma ritengono anche decisivo che venga esteso a tutti/e i/le lavoratori/trici lo sciopero che la Fiom ha indetto per i metalmeccanici il 28 gennaio. La richiesta Fiom alla Cgil di convocazione di uno sciopero generale non verrà mai accolta, perchè la Cgil condivide le politiche liberiste, ha sottoscritto in questi anni ogni cedimento al padronato e ai governi, ed è stata la principale responsabile, con Cisl e Uil, della distruzione dei diritti sindacali e di sciopero, prima ai danni dei COBAS e del sindacalismo di base, poi di chiunque non accettasse le politiche concertative.

SPETTA DUNQUE AI COBAS LA RESPONSABILITA' DI CONVOCARE PER IL 28 GENNAIO LO SCIOPERO GENERALEDI TUTTI I LAVORATORI/TRICI PUBBLICI E PRIVATI PER L'INTERA GIORNATA, rispondendo anche alle richieste di generaliz- zazione dello sciopero venute dal movimento degli studenti medi e universitari e da tante strutture del conflitto sociale, territoriale e ambientale.

Mettiamo in campo il 28 il più ampio fronte sociale per battere l'arroganza padronale e governativa, smascherare la finta "opposizione" parlamentare e i sindacati collaborazionisti, per riconquistare i posti di lavoro, il reddito, le pensioni, le strutture sociali pubbliche, a partire da scuola, sanità, trasporti ed energia, i beni comuni (acqua in primis), i diritti politici, sociali e sindacali.

CHE LA CRISI SIA PAGATA DA CHI L'HA PROVOCATA

CONFEDERAZIONE COBAS
-

lunedì 3 gennaio 2011

Apriamo un dibattito e promoviamo iniziative sul rapporto conflitto-vertenze-violenza-nonviolenza

Dalla malig-list eco-fem-nonviolenta
Intervento di Lorenzo Porta dopo un intervento di Mao Valpian sulla giornata di protesta del 22 dicembre

Caro Mao , ti auguro un buon anno di lotta e serenità.

Anch'io ho gioito con te per la mossa spiazzante del movimento degli
studenti romani:
hanno lasciato che i corpi armati dell'ordine pubblico facessero la grande
parata dei muscoli per poi
far trovare davanti a loro il vuoto , riversandosi sulle periferie. ( il
metodo jūjutsu di cui parla Sharp nei suoi libri?)

Come sai al recente congresso del movimento ho inviato una comunicazione ,
ripresa da Peppe Sini, che
affrontava la questione dell'istruzione e dell'università.
Aspettiamo tutti l'arrivo di Azione nonviolenta
per vedere pubblicati i nostri contributi!

Intanto la legge di riforma dell'Università è passata, con alcune
osservazioni del Presidente.
E' lunga, molto lunga la strada per la difesa del bene comune della
cultura, preziosa come l'acqua...

Invito tutti a leggere questa mia lettera aperta agli studenti, copiando
l'indirizzo sottostante:

http://www.cedasnonviolenza.it/index.php?option=com_content&view=frontpage&Itemid=57

Ho posto anche alcune questioni che riguardano le condotte assunte dentrol'Università da alcuni nonviolenti di lungo corso ( riassunte in breve neltesto qui segnalato perché rivolto ad un pubblico più ampio) ma svolte piùnello specifico nella comunicazione al congresso del Movimento nonviolentosopracitata. L'intenzione è quella di di suscitare quanto meno un dibattito e unapprofondimento leale e trasparente su questioni rilevanti che stannocambiando gli assettidelle nostre società, della nostra vita e dei nostri figli.Ricordo che nel recente passato Fulvio Manara (2008) entrò un po' nelmerito delle questioni che ponevo. Ebbi spunti e suggerimenti da persone nonaderente ai movimenti nonviolenti, ma dai nonviolenti di lungo corso, chehanno avuto lunghe esperienze accademiche: tanto silenzio...auguri ancora
Lorenzo Porta--------------------------------------------------

L' intervento di Mao Valpiana
La nonviolenza degli studenti romani

I giovani liceali e universitari che oggi hanno manifestato a Roma per> contrastare la cosiddetta "riforma Gelmini", hanno offerto una bella> lezione di pratiche nonviolente. Bravi davvero.> La zona rossa del centro cittadino era presidiata dalla polizia, il> salotto buono di Roma blindato e deserto, mentre loro sono andati a> sfilare nelle periferie, lungo le tangenziali, lontani dai luoghi del> potere, e hanno ricevuto gli applausi dei passanti (chissà se sono> consapevoli di aver dato corpo alla visione capitiniana: "perché da una> periferia onesta, pulita, nonviolenta, avverrà la resurrezione del> mondo").> Le forze dell'ordine era
no in assetto antisommossa, con caschi e> manganelli, mentre gli studenti manifestavano a mani nude e imbiancate,> visi sorridenti e scoperti, e hanno portato doni e fiori da offrire ai> cittadini (e mi piace pensare che anche in questo abbiano voluto rifarsi a> Capitini: "un tempo aperto per vivere la festa che è la celebrazione della> compresenza di tutti alla nostra vita, al nostro animo").> Una gioiosa diciottenne, con il simbolo della pace dipinto sul volto, ha> dato la risposta più bella ai giornalisti: "Cosa chiedete al Governo?",> "al Governo non chiediamo niente, solo che se ne vada". C'è molta saggezza> in questa idea, la nonviolenza non aspetta la conquista dei palazzi del> potere, ma esercita la sua influenza anche senza stare al governo. Non> penso che questa giovanissima abbia letto "Il potere di tutti" di> Capitini, ma so che ne ha colto il senso profondo: "Ognuno deve imparare> che ha in mano una parte di potere, e sta a lui usarla bene, nel vantaggio> di tutti; de
ve imparare che non c'è bisogno di ammanettare nessuno, ma che> cooperando o non cooperando, egli ha in mano l'arma del consenso e del> dissenso. E questo potere lo ha ognuno, anche i lontani, le donne, i> giovanissimi, i deboli, purché siano coraggiosi e si muovano cercando e> facendo".> Il Presidente della Repubblica ha fatto sapere della sua disponibilità a> ricevere una delegazione degli studenti. Un'apertura indubbiamente> positiva. Un giovane ha raccolto e rilanciato: "invitiamo il Presidente> alla nostra assemblea alla Sapienza". L'eco del pensiero nonviolento è per> me assolutamente evidente: noi, scrive Capitini, amiamo l'assemblea come> una parte visibile della compresenza. Per Capitini l’assemblea è quella> che più di ogni altra cosa somiglia alla realtà di tutti: "Essa ha,> perciò, qualcosa di sacro, di commovente, è una molteplicità che porta in> sé l'unità, e perciò è il primum, la presenza del potere. Sull'assemblea> passa il soffio della compresenza, q
uella convocata dal "Discorso della> montagna", l'assemblea degli esclusi, degli innocenti, dei nonviolenti".> Oggi i giovani liceali e universitari romani hanno scritto una pagina> magistrale, che può aprire un capitolo nuovo e certamente offre motivi di> speranza per il loro futuro.> Nei giorni scorsi qualcuno aveva scritto dell'inefficacia della> nonviolenza. Risposta migliore non poteva esserci. Gli scontri con la> polizia avvenuti in qualche altra città, appaiono ora in tutta la loro> grottesca insensatezza. L'immagine del giovane rabbioso che impugna la> spranga per rompere i finestrini della camionetta della polizia, sbiadisce> e lascia il posto ad una ragazzina sorridente, con in mano un fiore e> sullo sfondo lo striscione "la vostra cultura è la forza, la nostra forza> è la cultura". Le vie della nonviolenza sono infinite.

mao valpiana

Rabbia, conflitto, radicalita' e violenza non sono sinonimi

La grande manifestazione del 14 dicembre a Roma è quasi scomparsa, nascosta dal fumo delle macchine bruciate. I media hanno enfatizzato gli scontri rimuovendo la ricchezza delle storie e delle proposte del movimento. La discussione di merito sul futuro dell’Università, sulla precarizzazione del lavoro e il valore sociale della conoscenza è stata posta ai margini. Il governo risponde con l’irresponsabilità della provocazione della pericolosa e anticostituzionale intenzione di repressione preventiva.


Ma era prevedibile.
Si può vedere lucidamente che chi scelto lo scontro ha regalato al Governo lo spunto per tentare di liquidare la mobilitazione e ha fatto arretrare l’opposizione alla controriforma dell’università.

La scelta dello scontro violento è politicamente sbagliata e controproducente, senza bisogno di fare ricorso alla categoria dei provocatori, o mettersi a caccia di “infiltrati”.

Chi ha fatto questa scelta si è sovrapposto al resto delle persone che manifestavano in forme diverse. La scelta dello scontro in piazza è innanzitutto una scelta di potere per imporre le proprie forme e la propria egemonia, per conquistare visibilità e rappresentanza in un mondo in cui esiste solo chi sta in televisione.

Molti di noi sono stati nelle mobilitazioni, contro la politica del governo e per la difesa del valore pubblico della conoscenza sulla scorta di una pratica e una memoria che ci impegna a trasformare la rabbia e l’ indignazione per la sordità del governo in nuove parole, in politica, nella costruzione collettiva di un’idea alternativa di cultura, di vita, di società

Non siamo ne’ perbenisti ne’ timidi, non poniamo un problema di “buona educazione” ma facciamo a tutti e tutte una domanda sulla qualità della politica che costruiamo insieme.

La scelta delle forme di lotta, dei linguaggi, delle forme di organizzazione e di conflitto è infatti fino in fondo una questione politica. Si tratta di scelte che incidono sulla capacità di allargare la mobilitazione, di coinvolgere altri e altre. Su questo vogliamo agire un conflitto limpido contro l’ipocrisia di chi agita il feticcio dell’unità del Movimento come un anatema per impedire ogni alternativa: vogliamo affermare un’idea di movimento plurale in cui la critica e il confronto siano liberi senza la retorica del tradimento, della fedeltà, dello schieramento.

Sentiamo anche noi l’indignazione per l’arroganza del governo, per lo squallore della compravendita parlamentare. Non vogliamo fermarci a guardare paternalisticamente la “rabbia dei giovani” come fenomeno sociologico, vogliamo metterci in relazione con i ragazzi e le ragazze che erano in piazza, riconoscerli come nostri interlocutori e affermare che la responsabilità di trasformare quella rabbia in politica è anche nelle loro mani. Il governo in questi mesi ha irresponsabilmente risposto ad ogni mobilitazione sociale con la violenza, e l’arroganza: dagli studenti ai terremotati dell’Aquila ai migranti. Anche in questi giorni la repressione indiscriminata e gli abusi sugli arrestati hanno colpito in larga parte persone estranee alla strategia dello scontro fisico.

L’esito del dibattito parlamentare, la fiducia comprata da un leader arrogante e disperato non mostra però l’incrollabile impermeabilità di un potere contro cui scagliare la propria rabbia impotente ma al contrario la fragilità di un governo che è ormai al declino. Applaudire un blindato che brucia mentre Berlusconi umilia il Parlamento ci sembra un esito frustrato e impotente della propria legittima indignazione.

Ora serve intelligenza per far valere le ragioni di un paese migliore, per esprimere la propria intelligenza e libertà.

Un movimento che vuole creare spazi liberati, produrre comunicazione non può ridursi a sbattere la testa, magari intruppati a testuggine e con i caschi in testa contro un blindato che sbarra una strada che qualcuno ha deciso di indicare come zona rossa.

I metodi di azione non violenta possono esprimere una radicalità assai maggiore. E’ successo: è possibile inventare forme di lotta efficaci e coerenti con la cultura e le ragioni di chi vuole opporsi alla logica del potere, del dominio, dell’ egoismo. Il movimento contro la legge Gelmini, la FIOM, gli studenti, i precari, i ricercatori hanno espresso questa intelligenza e questa alternativa possibile. Chi ha occupato i tetti, chi ha manifestato su tutti i monumenti, chi era alla manifestazione indetta dai metalmeccanici o ha organizzato le lezioni alternative in piazza non è meno radicale o ha meno rabbia di chi getta bottiglie di birra contro la polizia.

Per noi la radicalità di un movimento si misura sulla sua capacità critica, sulla sua proposta innovativa rispetto all’ ordine delle cose esistenti, sulla sua abilità di smascherare linguaggi e istituzioni di potere, gerarchie invisibili, forme di dominio diffuse, sulla sua capacità di svelare le forme di complicità con tutto quello che ci sembra naturale, la gerarchia tra uomini e donne innanzitutto, la logica dell’ appartenenza e della fedeltà, il conformismo

La violenza non è solo politicamente inutile, è culturalmente subalterna: non ci emozioniamo per il gesto atletico dell’ eroico lancio della bottiglia contro i blindati, non ci attrae la sfida scudi contro scudi: gli studenti hanno scelto di “difendersi” dietro titoli dei libri che hanno fatto il meglio della nostra cultura.

Non ci piacciono i corpi militari, i corpi collettivi in cui perdere la propria singolarità e ci preoccupa la seduzione che esercita - soprattutto su molti maschi - l'emozione di sentirsi parte di un "corpo unico" che si scontra col “nemico”. Rifiutiamo qualunque pratica che chieda alle persone di omologare la propria irriducibile singolarità.

Un movimento del mondo della conoscenza non può non vedere che il conflitto si fa innanzitutto su questo terreno. Vogliamo liberarci da una cultura militarista, dal virilismo, dalla logica dell’intruppamento che rimuove la libertà e la differenza di ognuno e ognuna.

Su questa riflessione proponiamo di costruire occasioni di confronto e riflessione in varie città d’Italia nei prossimi giorni.


Stefano Ciccone
Andrea Baglioni
Alberto Leiss
Lea Melandri
Silvia Mandillo
Bia Sarasini
Marco Rizzoni

Riferimento Stefano Ciccone (roma) ciccone@romascienza.it.
(seguono altre firme disponibili per la pubblicazione)